jeudi 7 novembre 2019

J'apostrophe CŒUR Roissy & Bry

Aille cœur Roissy in ze Braille
(J'apostrophe cœur Roissy en Brie) 

Mais nom de nom ! Saperlipopette ! Et caca prout ! Mais qu’est-ce qui se passe à Roissy en Brie ?


Individuellement, on a que des cadors, des bêtes de course… 



Des nounous géniales, qui sortent nos gosses dès qu’elles le peuvent (même s’il pleut), qui vont deux fois (minimum) au relais des ass’mat’ (assistantes maternelles) pour que nos chiards apprennent la socialisation, des tabacs où l’on perd à l’Amigo mais où l’on gagne en chaleur humaine, deux trois dealers sympathiques qui vous disent bonjour et vous tiennent les portes, des employés municipaux d’enfer qui font ce qu’ils peuvent avec le peu de moyen qu’on leur octroie, des agent.e.s immobilier qui tentent de bosser, malgré toutes les pressions de leur hiérarchie, des ostéos de la mort (Cric ! Crac !), des en veux-tu, en-voilà, bref, des meufs et des keums biens. Simplement. Biens.


Alordekoitutplain ?


Dekoijmeuplain ? Ah bon ? Tu veux savoir, vraiment ? Alors écoute-moi.

  • Aucun endroit pour aller boire un thé entre 18 et 20 heures, avec les gosses, tout en sirotant un jus de fraise et en dévorant des albums de jeunesse, bouquins et autres BD, à la cool, juste comme ça. Pas un endroit où manger après 21h (A Tasquina, L’Italiano, vous êtes là ?) à une, deux exceptions et demi près (Monsieur Foch, on ne t’oublie pas).
  • Un marché ridicule qui, pourtant, il y a vingt-cinq ans, était réputé et attirait les foules, encore plus que le marché de Pontault.
  • Une programmation culturelle carrément minable et chère, loin de nous, mais juste faite pour ramasser le pognon qui servira à rembourser la retraite de MOOOOsieur Castaldi.



Bref

Ce n’est pas une ville. C’est un dortoir (ce que tout le monde admet, même à contre-cœur).


Alors kèskonfait ?


  • Grand Un : on s’associe avec les Restos du cœur pour créer une Ressourcerie qui, dans un premier temps, aidera les plus démunis, puis, dans un second temps, créera un emploi et, pourquoi pas, rêvons un peu, deux ou trois.
  • Grand deux : on PAR-TI-CIPE !!! On arrête de se dire que « l’on n’y peut rien », que « c’est comme ça », et que pour vivre heureux, vivons cachés (même si l’on est déjà ultra-fichés par Google). On se sort les doigts du… cerveaux. On essaye de penser un peu. Et de faire avancer les choses.
  • Trois : j’ai soif. J’vais aller m’faire un thé.
  • Grand quatre : c’est pas paskon va tous crever qu’il est inutile de se battre pour nos gosses. Nous, à la limite, on est vieux (et on pourrait s’en foutre…). Mais nos chiards, de 6 à 16 ans, y sont quoi ? Y sont déjà condamnés ? 




Donc. Comme précédemment évoqué, nous avons besoin de forces vives, de jeunes, qui ont des idées, de vieux qui ont la mémoire et une certaine forme de sagesse, de gens « normaux », de ceux que la norme enferme dans des Kaufmann mais qui, pourtant, voudraient exister.


L’idée c’est quoi ? De passer d’une ville dortoir à une ville qui bouge, qui danse et botte les fesses de tous les aigris, et que le soir, comme dans cette lointaine contrés de Pontault, on puisse boire un verre (avec modération) avant de se terminer au bowling à Ozoir…


Alors ?

7 novembre 2019 - Roissy en Brie, riante cité

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