lundi 16 décembre 2019

Un peu d'Histoire

Commune de Roissy en Brie



Salut les roisséens et les roisséennes.
Je m’appelle Lady Di Roissy 
et j’habite ici depuis 38 ans.


Vous connaissez l’avenue de la Malibran, l’avenue Panas, le lycée Charles le Chauve, le collège Anceau de Garlande, la place Charles Pathé, le gymnase Georges Chanu, la rue Joseph Bodin de Boismortier ? Savez-vous que tous ces personnages, au cours de l’histoire, ont participé à la vie de notre commune ?

Dans cette rubrique, je vais vous éclairer sur le sujet.

Je reviendrai également sur le Roissy des années 80-90, sur les manifestations qui existaient, sur les animations qui étaient proposées aux jeunes. Etc.

Vous pourrez ainsi en apprendre un peu plus sur notre ville. Cela rappellera des souvenirs à certains et, pour les autres, vous verrez que Roissy n’a pas été qu’une ville-dortoir.

Allez c’est parti, je vais vous en raconter un peu !
Le nom de Roissy en Brie prendrait ses racines dans la langue celtique et signifierait « lieux humides de rosée entouré de forêt », ce qui définit assez bien l’endroit.
Au début du Moyen-Âge, bon nombre de Seigneurs et de riches propriétaires de forêt et de terre vivaient ici. Parmi eux, Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne, qui régna de 848 à 877.

Il avait pour empire une bonne partie de notre France actuelle alors appelée « Francie occidentale ». La légende dit que le roi carolingien fit bâtir un manoir et un prieuré dont les ruines habitent encore notre forêt. On peut voir les restes d’une tour et d’un petit pont au milieu de deux grandes mares situées entre Roissy et la ferme de Lamirault. Appelé manoir du Cormier. Vous pouvez vous y rendre en suivant le chemin communal n°17.
Ce chemin dit du Cormier est certainement le premier chemin de la commune. Il avait son origine dans l’actuelle rue Panas, rejoignait la ferme de la renardière, se dirigeant vers Pontcarré et Ferrière, se divisant à la mare du Cormier pour desservir les 2 villages. Sur le chemin vous trouverez, à égales distances les unes des autres, des bornes de pierre correspondant aux mesures de distance de l’époque.

Anceau de Garlande

Ce n’est qu’environ 250 ans plus tard que le sénéchal Anceau de Garlande, seigneur de Gournay-sur-Marne, de Pontault, et des Berchères, offre à Roissy 150 hectares de forêt, c’est-à-dire une immense réserve de gibier et de bois pour récompenser un manant de Torcy et un paysan de Roissy qui lui auraient porté secours lorsque lors d’une promenade à cheval sur ses terres. Sa nièce avait été attaquée par un sanglier dans les bois.

À cette époque, Roissy était peuplé.e de paysan.ne.s et d’artisans tels que des maréchaux-ferrants, des ébénistes et le don de ce cette parcelle de bois donna à Roissy une certaine aisance économique, tout d’abord pour le bois de chauffage et grâce à un gibier abondant.
Roissy gagna alors un certain souffle et pu se développer grâce au commerce et à l’artisanat au fil des siècles suivants. 

Jusque dans les années 1950 les roisséen.ne.s travaillaient dans les fermes, la sculpture sur bois, la fabrique de balais de bouleau, sans oublier les maréchaux ferrants, bourrelets, tonneliers, forgerons….
Au XVe siècle, Roissy vit la construction de son église Saint Germain d’Auxerre qui dépend du diocèse de Meaux et est rattaché au prieuré du Cormier. Elle devient le lieu de rassemblement des villageois. Cette église fût vraisemblablement détruite et reconstruite au XVe car on peut y relever différents styles.

Elle fût et est encore lieu de culte catholique et d’illustres personnages assistèrent à son office.
Aujourd’hui encore, repose en sa nef Joseph Bodin de Boismortier, illustre compositeur du XVIIIe siècle, décédé à Roissy en 1755, où il résidait en sa demeure de la Gatinellerie.




  • Sénéchal : littéralement grand officier du royaume de France doyen des serviteurs en charge du ravitaillement du palais royal.
  • Manant : homme de ferme dans la France de l’ancien régime.

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